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Cirque
15 avril 2025
3 min de lecture

Le cirque contemporain : une discipline aussi variée qu’universelle

La Vitrine
@ Festival de Cirque des Îles - Plusieurs festivals de cirque sont offerts au Québec. À vous de les découvrir!

Jonglerie, acrobatie, clowns, équilibrisme : le cirque prend diverses formes et s’adapte à divers lieux pour séduire des publics de tous âges, connaisseurs ou néophytes. La Journée mondiale du cirque, qui se tiendra le samedi 19 avril 2025, est une excellente occasion de s’y pencher, que l’on soit vendus d’avance ou ouverts à la découverte. D’autant plus que la saison estivale est propice à la découverte de la discipline circassienne. On en a discuté avec Hippolyte, artiste montréalais qui tourne à travers le monde depuis des années et que l’on a pu voir sur la scène de la TOHU ce printemps dans le spectacle Paperplane.

 

Du cirque traditionnel au cirque contemporain

 

Il existe différents types de cirques pour tous les goûts. Il y a bien sûr le traditionnel, que l’on retrouve encore un peu en Europe et aux États-Unis, avec son lot d’animaux tristes… Une époque révolue. Et il y a les types contemporains qui sont « remplis d’une autre forme de poésie, selon Hippolyte. Le cirque contemporain explore toutes les émotions, il correspond plus à l’actualité, il raconte des histoires, il pousse l’imaginaire à son paroxysme », estime-t-il. 

@ Festival de Cirque des Îles

 

Où voir du cirque au Québec

 

Il existe aussi une panoplie d’endroits pour profiter de cet art, qu’il s’agisse des théâtres, des lieux atypiques ou carrément de la rue. À Montréal, la TOHU est une salle incontournable. « Presque toutes les maisons de la culture proposent du cirque aussi, il faut regarder la programmation et s’inscrire aux infolettres », avance Hippolyte. Le Monastère - Cabaret Cirque propose également une programmation contemporaine plutôt audacieuse.

Toujours à Montréal, des événements comme le FAR (du 23 août au 7 septembre 2025), un festival d’arts de rue qui met en valeur énormément d’artistes professionnels et émergents, le festival grand public MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CiRQUE (3 au 13 juillet 2025), ou le Branle-bas d’Hochelaga (27 au 29 juin) en sont des exemples très populaires, qui proposent des spectacles tantôt payants, tantôt gratuits.

Diverses régions du Québec attirent aussi chaque année un public friand de cet forme d’art haute en couleur avec leur festival : le Festival de Cirque de Vaudreuil-Dorion (du 20 au 22 juin), le Festival de Cirque des îles (aux Îles-de-la-Madeleine du 20 au 26 juillet), le Festival de cirque des Laurentides à Mont-Tremblant (du 13 au 17 août) ou encore La Bastringue – Festival de cirque à Joliette (du 18 au 29 juin).

@ Festival de cirque des Laurentides

De plus, l’Amphithéâtre COGECO à Trois-Rivières présente depuis plusieurs années un spectacle estival du Cirque du Soleil en hommage à un grand nom québécois, ce qui attire souvent un public moins familier avec cette forme d’art. Par le passé, Beau Dommage, François Pérusse, Robert Charlebois ou encore Les Cowboys Fringants ont eu droit à cet hommage. Cet été, ce sera au tour de Daniel Bélanger. Le spectacle intitulé Les Intouchables sera présenté du 16 juillet au 16 août. 

À Montréal, il y a aussi les finissants de l’École Nationale de Cirque qui proposent un spectacle annuel les 7 et 8 juin à la TOHU.

Hippolyte souligne également que plusieurs festivals partout au Québec intègrent des personnages ambulants circassiens, que ce soit des personnages au sol ou en échasses, même si l’essentiel de leur programmation est musicale ou autre, comme le Festival des montgolfières de Gatineau, par exemple.

 

Première fois au cirque: à quoi s’attendre?

 

À quoi faut-il s’attendre quand on découvre le cirque pour la toute première fois? « Le public doit s’attendre à tout, absolument tout. Et en même temps, il ne doit avoir aucune attente.  C’est comme ça que l’on reçoit les plus belles surprises. »

Bien que des entreprises majeures comme le Cirque du Soleil aient parfois élevé les attentes auprès du public en tant que référence mondiale avec ses costumes, ses acrobates olympiques et ses prouesses techniques gargantuesques, ils ne représentent pas toujours la réalité du cirque, selon Hippolyte. « La belle et douce simplicité d’une histoire que l’on peut raconter avec le corps », voilà ce qui décrit le mieux l’essence de cet art selon lui. « Des spectacles plus modestes peuvent être moins impressionnants pour l’œil, mais bien plus touchants pour le cœur », exprime-t-il.